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Localisation de l'avenue Victor Hugo
L'avenue Victor Hugo est une voie publique située à Boulogne-Billancourt, Quartier Centre-Les Passages
L'avenue Victor Hugo débute du Rond Point Marcel Sembat qui dessert le Boulevard Jean-Jaurès, l'avenue Edouard Vaillant, l'avenue André Morizet, Le Boulevard de la République et l'avenue du Général Leclerc et se termine au Rond Point André Malraux. Elle se prolonge par l'avenue Robert Schuman.
Elle croise la rue de Paris, la Route de la Reine, la rue Galliéni, la rue Emile Landrin, la rue Rieux et la rue de la Belle feuille.
Histoire de l'avenue Victor Hugo
Lorsque le pont de Sèvres a été construit, peu après 1684, la route de Paris à Versailles a été utilisée par le roi, en particulier par sa famille, pour la chasse au Bois de Boulogne. Un chemin a été connecté à la route et une entrée a été percée dans le mur du Bois. Le Grand Dauphin, résidant au château de Meudon, l'empruntait fréquemment, ce qui explique les désignations de chemin de Monseigneur et de porte de Meudon ou de "Sèvres" sur une carte de l'époque. En 1743, le roi Louis XV a fait élargir le chemin, et en 1750, il a été déplacé pour prendre son origine sur la route de Versailles au niveau de l'actuel marché de Billancourt. Comme tous les princes de la famille royale empruntaient ce chemin pour se rendre à la chasse, il a naturellement été appelé chemin, allée ou route des Princes, et la porte a également reçu cette appellation. La légende selon laquelle cette désignation serait liée au prince de Conti repose sur une lecture erronée du "Mercure de France" de 1723. La porte des Princes se trouvait à l'emplacement du Rond-Point Victor Hugo dès le départ.
La carte des Chasses de l'époque de Louis XVI désignait cette route sous le nom de chemin de St-Denis, car elle conduisait à la route de la Révolte, ainsi appelée parce qu'elle avait été établie par ordre du roi Louis XV pour éviter le passage par la capitale lors des émeutes consécutives aux disparitions d'enfants. Mme de Pompadour avait fait aménager un relais de chevaux pour les carrosses à cette porte.
La zone du Bois de Boulogne proche de la porte a pris le nom de Parc aux Princes, comme indiqué dans les actes de l'époque de sa transformation par Haussmann. On trouve également l'appellation de Fonds ou Fond des Princes, postérieurement semble-t-il, avec ou sans "s". Ceux qui soutiennent l'association avec les princes appuient leur argument sur le "s". Les autres peuvent penser à la position du quartier "au fond" du Bois de Boulogne, ce qui est évident sur les anciennes cartes. Il convient de noter qu'après la séparation du "Parc aux Princes" du Bois de Boulogne en 1855, une partie située entre le Bois (en tant que promenade) et le Parc des Princes actuel est restée, à laquelle le nom de "Fonds des Princes" a été réservé pour la distinguer de l'autre. Cette partie, bien qu'étant séparée du Bois par une route extérieure, appartient toujours au Bois de Boulogne.
La Révolution, qui a chassé ou tué les princes, a rebaptisé la porte : Porte de l'Égalité. Les princes, ou du moins leur nom, ont ensuite été rétablis. C'est pourquoi dans Boulogne, on trouve dix occurrences de cette appellation : pour des portes (3), des routes (4), des rues (2), un passage, tous totalement différents.
En 1790, la route des Princes a été utilisée comme limite pour séparer les communes de Boulogne et d'Auteuil. Classée comme route départementale n° 30 par un décret impérial de 1811, elle a plus tard été numérotée 3 sous le nom de route de Sèvres au Bois de Boulogne et à St-Denis. Elle a été amputée de ses deux extrémités, d'abord par le transfert de la route de Versailles à son emplacement actuel en 1825, puis par la création de la Pépinière du Bois de Boulogne en 1851. Cette dernière mesure a entraîné la suppression de la route n° 3 (décret du 25 juillet 1851), qui est devenue un simple chemin vicinal dans la partie restante, conservant sa largeur de 26 mètres.
Lors de la création du lotissement parisien du Parc des Princes par Haussmann en 1855, la porte des Princes a été déplacée à la hauteur du boulevard d'Auteuil, où les pavillons d'entrée existent encore. Cependant, en 1873, une question d'octroi a entraîné la suppression de cette porte et son déplacement, ainsi que celui du fossé, à leur emplacement actuel. La route des Princes n'avait plus d'accès au Bois de Boulogne.
Ainsi, la porte des Princes et la route des Princes désignées ainsi dans le Bois de Boulogne ne correspondent en rien à la porte et à la route historiques portant ce nom. Il en va de même pour la rue des Princes, qui n'existe que depuis 1855, alors que notre rue Denfert-Rochereau est la "véritable" rue des Princes...
À la mort de Victor Hugo le 22 mai 1885, le Conseil municipal a décidé de se rendre en groupe aux funérailles du poète républicain et de donner son nom à la route des Princes le 29 mai. Cet hommage était mérité, mais il était exclusivement d'ordre politique.
En 1925, la Ville de Paris a annexé le "Fonds des Princes" et par conséquent la partie de l'avenue qui lui correspondait. Elle lui a donné le nom de Gordon-Bennett.
Sur cette partie se trouvait depuis 1880 le laboratoire du professeur Marey, véritable inventeur du cinématographe, et depuis 1897 le Fleuriste de la Ville de Paris.
La création du Parc des Princes en 1855 a établi une nette séparation entre les deux parties de l'avenue. Alors que l'ancienne voie extérieure au Bois conservait un aspect démocratique, la nouvelle section ne pouvait être bordée que par des demeures aristocratiques en raison des servitudes imposées à leurs acquéreurs. Les premières maisons qui ont été construites en se faisant face appartenaient à la comtesse Chauveau, princesse Narischkine, et à Jeanne Detourbay, future comtesse de Loynes, qui n'appartenaient pas tout à fait au même monde. L'hôtel Chauveau est ensuite devenu la propriété du grand-duc Paul de Russie.
Estimation des prix de vente de l'avenue Victor Hugo
Le prix moyen au 1er juin 2023 de l'avenue Victor Hugo est de 8660 €/m² mais il recouvre des réalités très différentes car il y autant de références de vente à 7600 €/m² que de références aux environs de 10.600 €/m². Une expertise fine des spécificités locales est nécessaire pour estimer les appartements et les maisons sur ce secteur
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