- Route de la Reine -Boulogne-Billancourt

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Localisation de la Route de la Reine

Elle débute Porte de Saint Cloud, traverse Boulogne de part et d'autre et se termine au rond point Rhin Danube.

Elle croise de nombreuses rues notamment l'avenue Robert Schuman, l'Avenue Victor Hugo, le Boulevard Jean-Jaurès, la rue d'Aguesseau, la rue de Billancourt, la rue de l'Ancienne Mairie et la rue de Silly.

Histoire de la Route de la Reine

En 1785, la reine Marie-Antoinette acheta le château de Saint-Cloud au duc d'Orléans. C'était la première fois qu'une reine de France ressentait le besoin de posséder une résidence distincte de celle de son mari, ce qui suscita des critiques. Cette acquisition coûteuse contribua à la détérioration de la popularité de la reine, ce qui finit par jouer un rôle important dans sa chute et son exécution sur l'échafaud. Auparavant, les ducs d'Orléans se contentaient d'utiliser la Grande rue de Boulogne pour leurs visites à la capitale. Marie-Antoinette souhaitait une communication plus directe et fit construire la route actuelle en 1786. Cependant, elle ne put pas en profiter beaucoup. En 1790, la Cour, éloignée de Versailles en raison des émeutes d'octobre 1789, passa la belle saison à Saint-Cloud, mais ce fut la dernière fois pour la reine et le roi.

On ignore si la route a été construite en utilisant des corvées (travail forcé non rémunéré). Les corvées avaient été supprimées temporairement par Turgot, puis rétablies et définitivement supprimées par Calonne en 1787. Cependant, il est connu que les entrepreneurs chargés de la construction de la route n'ont pas hésité à utiliser des matériaux provenant de carrières qu'ils ont creusées au milieu des chemins environnants, sans les remettre en état. Des plaintes à ce sujet ont persisté pendant plus de 30 ans.

À l'époque de sa construction, la route traversait des champs sans aucune habitation, à l'exception de deux ou trois résidences d'été, avant le Premier Empire. La plus belle maison appartenait au bijoutier à la mode Foncier (sous le Directoire), puis à la famille du Charnois, au maire Sciard, et enfin à M. Hersent. Une autre maison, moins récente et remontant à la Restauration, appartenait au banquier anglais Cunningham, puis à M. Dobelin, maire de Boulogne de 1864 à 1870. La maison qui servit de mairie de 1880 à 1934 fut construite par le négociant Camus sous l'Empire. Elle a ensuite changé de propriétaires, dont M. de Guaïta, un personnage cosmopolite d'origine francfortoise.

Après 1810, le prolongement de la rue d'Aguesseau jusqu'à la route a entraîné la construction de plusieurs buanderies de ce côté. Les eaux de ces buanderies, se déversant dans les fossés bordant la route, ont nécessité la construction d'un caniveau pavé en 1818, aux frais des blanchisseurs.

La circulation sur la route a connu une augmentation avec l'installation de Bonaparte au château de Saint-Cloud en 1800, après une période de déclin pendant la Révolution. Les souverains ont continué à faire de Saint-Cloud leur résidence secondaire jusqu'à la chute de l'Empire en 1870.

Les premiers égouts souterrains de Boulogne ont été décidés en 1848, principalement pour employer les ouvriers des Ateliers Nationaux. Les travaux ont commencé sur les deux routes menant à Saint-Cloud.

En 1850, la gendarmerie s'est installée au numéro 47 (ancien), probablement en prévision du passage du futur Napoléon III, toujours menacé d'attentats. Le bâtiment a ensuite été utilisé par la Compagnie des Omnibus, puis par la Société l'Air Liquide, où Georges Claude effectuait ses expériences avant 1914.

En 1856, l'ingénieur Loubat a mis en service le "chemin de fer américain" qui reliait le Rond-Point au Palais-Royal. Cet omnibus sur rail était initialement propulsé par la vapeur en 1892, puis par l'air comprimé et enfin par l'électricité en 1912. Cette ligne, connue sous le nom de n° 2 Louvre-St-Cloud, a été supprimée en 1934 et remplacée par un autobus. La suppression des accotements a permis l'élargissement de la chaussée et la réfection du pavage. Un essai de pavés en fonte striée a été tenté, mais il a endommagé les pneumatiques des voitures. L'éclairage électrique de la route a été installé en 1926.

En 1860, l'annexion d'une partie d'Auteuil à Boulogne a entraîné des modifications sur la partie boulonnaise de la route, de la route des Princes (avenue Victor Hugo) jusqu'à la porte de Saint-Cloud, ainsi que le changement de numérotation et le déplacement du bureau d'octroi. En 1925, la Ville de Paris a acquis l'extrémité correspondant à l'ancienne zone militaire.

En 1880-1881, les murs des propriétés Lepetit (de Guaïta) et Gracien (en face) ont été démolis, ce qui a donné un aspect moins triste à ce quartier selon le maire Liot. Cependant, l'ouverture du cimetière en 1860 avait déjà causé du chagrin aux propriétaires voisins, qui craignaient la dégradation de leurs immeubles.

La route s'est développée lentement en termes d'habitations. Les immeubles élevés étaient rares jusqu'à récemment. Le commerce ne prospérait guère entre la rue d'Aguesseau, construite en 1810, et le boulevard de Strasbourg, érigé en 1870, et même longtemps après cette dernière date.

Vers 1930, on a commencé à se plaindre des accidents causés par les automobiles. Des écoliers ont été tués en sortant de l'école, ce qui a conduit à la première surveillance policière de la circulation. Peu après, avec la mise en service de l'autoroute de l'Ouest, on craignait ou espérait une augmentation du trafic sur l'avenue, ce qui a conduit à un projet de passage souterrain sous le boulevard Jean Jaurès. Cependant, les commerçants riverains ont vivement protesté contre ce projet, qui a finalement été abandonné en 1937.

Le nom officiel de la route a longtemps été "chemin du Point-du-Jour à Saint-Cloud", en raison de son origine greffée sur la route de Versailles au niveau de l'actuel marché du Point-du-Jour. Par la suite, elle a été déplacée vers 1820 jusqu'à son emplacement actuel par le déplacement de la route de Versailles. Pendant la Révolution, elle était appelée "cy-devant chemin de la Reine", puis "route de la Reine" sous la Restauration. En 1848, elle est devenue "avenue de la République" et en 1851, "avenue de la Reine", bien que cette dénomination ne soit pas enregistrée. En 1881, le Conseil municipal a demandé le rétablissement du nom d'"avenue de la République", une demande qui a été renouvelée en 1885 et évoquée à plusieurs reprises. Cependant, aucune suite n'a été donnée. En 1932, les socialistes ont décidé de "rétablir dans son appellation primitive l'avenue de la Reine qu'on dénommait autrefois route de la Reine" (délibération du 21 décembre 1932), ce qui a été considéré comme un acte méritoire respectant l'histoire locale et la tradition.

Estimation des prix de vente de la Route de la Reine

Le prix moyen au 1er juin 2023 de la Route de la Reine est de 8458 €/m² mais il recouvre des réalités très différentes car il y autant de références de vente à 6.500€/7.000€/m² que de références à 11.500€/12.500€/m². Une expertise fine des spécificités locales est nécessaire pour estimer les appartements et les maisons sur ce secteur

Carte des prix de l'immobilier Boulogne: Base des notaires

Prix base Notaires au m² Boulogne : 8690 €/m²

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